L'art calligraphique de l'Islam
Durant la grande période classique arabe (IX? et X? siècle), les arts du visuel se répartissaient entre ceux du livre (enluminures, reliure dessinée, calligraphie proprement dite), l'architecture (mosquées, collèges ou mardersas, mausolées, palais, etc.), et les arts visuels comme la tapisserie et la cérarnique. Le système calligraphique arabe repose sur une gamme de signes et leurs variations entre la ligne verticale, l'horizontale, les points diacritiques et les boucles qui forment la composition et la combinaison entre les caractères qui sont isolés ou associés. Issue d'une antique graphie sémitique, la calligraphie de l'Islam a beaucoup évolué depuis les premiers manuscrits du Coran, se prêtant à toutes sortes d'ornementations et de décorations, si bien que la lettre faite image est devenue un paradigme essentiel de l'arabesque. Cet ouvrage est le résultat d'une collaboration soutenue durant plusieurs années et d'une consultation de milliers de manuscrits et divers documents précieux.